Communiqué du Général Cambournac

Chers présidents, chers adhérents

En ma qualité de président de l’UNP, il ne m’appartient pas de me prononcer au fond sur les événements de ce week-end.

En revanche, il est de ma responsabilité de veiller à ce que l’Union Nationale des Parachutistes respecte strictement ses statuts et son objet social et ne s’engage que sur les sujets qui en relèvent.
Devant les nombreux mails internes à l’Union qui se rapportent à ce sujet, je réitère avec vigueur que l’UNP n’est pas et ne sera pas partie prenante à ces évènements et qu’aucun de ses membres ne peut se prévaloir de son appartenance à l’UNP dans ces circonstances.

J’ajoute que sur ce point j’ai recueilli l’avis du général Cann et du général Chazarain qui l’un et l’autre ont approuvé ma ligne directrice et m’ont encouragé à faire preuve dans cette question de la plus grande fermeté.

Thierry CAMBOURNAC
général d’armée (2s)
président de l’UNP

Décès de Monique Laroche-Machavoine

Laroche-MachavoineMonique LAROCHE-MACHAVOINE nous a quittés le 23 janvier. Monique Laroche, épouse Machavoine, était une parachutiste française née en 1929.

Elle débute dans cette discipline en 1945 porte de Choisy sur une tour d’initiation, âgée de 16 ans. En 1949 elle est licenciée au centre de Saint-Yan, où elle passe ses brevets d’état à partir de 1950 pour devenir la première française moniteur.  Monique a été à l’époque l’unique femme à intégrer la 1ère demi-brigade parachutiste SAS, sous les ordres du commandant CHATEAU-JOBERT, de ce fait seule femme à intégrer à l’époque une unité TAP.

Elle est recordwoman mondiale d’altitude en saut avec ouverture retardée le 6 octobre 1951 (à 4 235 mètres pour une ouverture à 400 mètres du sol : distance parcourue en chute libre de 3 622 mètres). Elle devient championne du monde du combiné à Bled en 1951 (1re édition). Son pendant masculin est alors Pierre Lard.

En 1953, elle est championne de France toutes catégories à Saint-Yan (gent masculine incluse), récidivant en lieu et place en 1954 en voltige, toujours hommes et femmes confondus.

Précurseur avant l’heure de la chute à plat, elle effectue le premier saut mondial en couplé avec Léo Valentin en 1955, puis quitte l’équipe de France en 1960.

Son ultime saut a lieu en 2002.

Monique était chevalier de la Légion d’Honneur, décoration que lui a remise l’ancien CEMA le général François MAURIN, et décorée de la médaille de l’aéronautique au titre des armées.

DLP lui a consacré un article dans son numéro 209 (juillet 2009).