Second Communiqué du général P. CAILLE – 17 février 2022

Amis parachutistes de l’UNP,

Dans ma dernière communication je vous sollicitai au sujet d’un projet de loi visant à réhabiliter les fusillés de la première guerre mondiale. Nombre d’entre vous a donné une suite à cet appel en contactant leurs parlementaires. Ceux-ci, souvent déjà informés, ont répondu s’opposer à ce projet remettant en cause l’honneur et la discipline de nos armées et la détermination du peuple français. Ce projet de loi devrait en toute logique être rejeté ou non étudié par le Sénat. Objectif atteint. Bravo à ceux qui se sont mobilisés. Je me réfère souvent au Comité National d’Entente pour valoriser et crédibiliser la voix de l’UNP. Certains semblent encore ignorer ce qu’est le CNE qui s’est constitué à l’initiative de la Saint Cyrienne, en vue de s’opposer aux attaques menées contre l’armée française et l’esprit de défense. Il s’est étoffé progressivement, et compte aujourd’hui une soixantaine d’associations. Il regroupe aussi bien des anciens combattants et leurs familles, que des personnels en activité et de nombreux civils sympathisants, ce qui constitue une communauté conséquente d’environ 1 500 000 personnes. Dès sa création il a été convenu de ne pas institutionnaliser ce comité, sachant que le président de la Saint Cyrienne en assume à la fois la présidence et le secrétariat. Régi uniquement par la bonne volonté des associations, il défend l’institution militaire, dans le sens le plus large. Il se réunit en moyenne trois à quatre fois par an. En cas d’événement justifiant une intervention rapide, le président, ou l’un de ses membres, propose une action particulière et communique alors par Internet.

Les actions conduites par le CNE revêtent un caractère public, en ce sens, que tous les présidents des associations membres sont systématiquement interrogés sur l’action envisagée et informés de l’action décidée. Chaque président garde toujours sa double liberté d’action : celle de cosigner, ou non, le document et donc de donner son accord à la proposition ; et celle d’en informer les membres de son association, avant ou après la parution du document. Parmi les actions entreprises par le CNE on peut noter : la reconnaissance du 11 novembre comme journée nationale du souvenir de tous les soldats morts pour la France, un communiqué de presse à l’occasion de la démission du CEMA en juillet 2017, une lettre au PR pour demander la présence d’un secrétaire d’État chargé des anciens combattants au sein du gouvernement en juin 2017, une interpellation du PR concernant l’affaire Maurice Audin, une lettre au ministre de l’intérieur suite au saccage de l’Arc de Triomphe par les gilets jaunes en décembre 2018, une réponse à une commission parlementaire sur son rapport jugé partial, une lettre au PR concernant l’affaire Benjamin Stora en octobre 2020.

Dans un mois viendra ce funeste 60e anniversaire du 19 mars 1962. Cette date ne marque pas la fin de la guerre d’Algérie. Elle ne fut que l’application unilatérale d’un accord de cessez-le-feu entre les parties en conflit. Elle fut suivie de massacres atroces d’Européens et de Harkis. Des décisions récentes ont d’ailleurs étendu la qualité de combattant de 1962 jusqu’à 1964. Néanmoins le 19 mars est devenu, de par la loi, une fête nationale, que l’on approuve ou pas (c’est notre cas), et qui ne fera pas l’objet cette année de cérémonie exceptionnelle. À l’occasion de cet anniversaire de nouvelles provocations, déclarations d’autorités, de personnalités, de pseudos spécialistes ou d’associations viendront sans aucun doute choquer bon nombre d’entre nous qui ont ou pas participé aux opérations en AFN. Il conviendra, tout en défendant sans concession dans d’éventuels débats démocratiques la vérité des faits, de ne pas tomber dans les embuscades médiatiques que ne manqueront pas de tendre les falsificateurs de l’histoire et les saboteurs de notre pays. De même, en cette période électorale ne mêlons pas l’UNP à des démarches de tous ordres pouvant être pilotées par des personnalités politiques ou des leaders de mouvements exploitant la réalité de la situation à des fins politiques ou illégales. L’engagement de chacun d’entre nous à défendre certaines valeurs ou convictions se fait individuellement et par la voie des urnes ; l’UNP se manifeste et agit sans le cadre de la Mémoire, la Solidarité et le soutien à notre armée. Il y a tant à faire dans ces domaines, et les sections s’y emploient au quotidien avec discrétion et efficacité.

Général (2S) Patrice CAILLE

Information Pratique:Forfait Hospitalier

Passage aux urgences : tout savoir sur le nouveau
forfait à régler.

INFORMATIONS RECUEILIES LE 10.01.2022 SUR LE SITE DE L’ASSURANCE MALADIE
Référence du site  à consulter :
https://www.ameli.fr/assure/actualites/passage-aux-urgences-tout-savoir-sur-le-nouveau-forfait-regler

Depuis le 1er janvier 2022, chaque personne qui se rend aux urgences sans être hospitalisée doit régler un « forfait patient urgences (FPU) » d’un montant de 19,61 €.

Il peut être pris en charge par sa mutuelle (ou complémentaire santé), si on en a une.

Qui est concerné et qui n’est pas concerné ?

Ce FPU concerne les personnes qui se rendent aux urgences pour des soins non programmés et qui sortent des urgences sans être hospitalisées.

Pour certaines personnes, le FPU est minoré et son montant passe à 8,49 €. Le FPU minoré concerne :

Enfin, pour certaines personnes, le FPU n’est pas à payer lors d’un passage aux urgences. Il s’agit des personnes suivantes :

  • femmes enceintes bénéficiaires de l’assurance maternité ;
  • bénéficiaires d’une pension d’invalidité ;
  • bénéficiaires de prestations suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle ;
  • ayant une incapacité au moins égale à deux tiers ;
  • assurés mineurs victimes de violences sexuelles ;
  • nouveau-nés de moins d’un mois ;
  • donneurs d’organe ;
  • titulaires d’une pension militaire d’invalidité ;
  • victimes d’actes de terrorisme ;
  • bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME) ;
  • personnes écrouées.

les titulaires d’une PMI  qui devaient s’acquitter du Forfait Patient Urgence (FPR) minoré à compter du 1er janvier 2022 en vertu l’article 51 de la  Loi de Financement de la Sécurité  Sociale (LFSS)pour 2021, n’auront pas à le faire.

Après que nombre d’associations aient  interpellé en 2021 Madame la ministre déléguée auprès de

la Ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, sur le fait que le FPR même réduit

remet en cause les droits et acquis dont bénéficient les titulaires d’une PMI,  l’article  38 de la  LFSS pour 2022 a

modifié le Code de la Sécurité Sociale pour dispenser du paiement du FPU les titulaires d’une PMI.