Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Cadence : 88 pas/mn

Souvenir qui passe,
La vieille caserne oubliée, 2.1.2
Le camp la remplace,
Avec ses feux à la veillée. 2.1.2
Dans la brume  grise 2
La sentinelle demeure.
Oui, oui, oui, la sentinelle demeure. 2.1.2

Amis il faut que nous marchions plus loin,
Toujours plus loin. 2.1.2
Le soleil dore les moissons bercées 2
Par le vent de juin, le vent de juin. 2

En avant, serrons les rangs, 1
Que retentisse ce chant, 2 oui ! 2
Un chant de guerre et de victoire
Qui monte plein d’espoir.

Avançons sanspit 2.1
Sous le vent, sous la pluie, 2.1
La chanson sur les lèvres, 2.1
Calme la fièvre. 2.1.2.1

Si le sac est trop lourd, 2.1
Si les membres sont gourds, 2.1
Serrons les dents, les gars 2.1
Et à Dieu va ! 2.1.2

 [ A– 2 près 2 la  2 bataille inhumaine,
vient un long repos, 2.1
secoue ta peine, 2.1
1ère fois Pavillon haut, 2 ] (bis)
2ème fois Pavillon haut,

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Historique :

La mélodie de ce chant est empruntée à plusieurs airs étrangers. Il débute sur la mélodie d’un célèbre chant des soldats allemands de de la Première Guerre mondiale, Die blauen Dragoner (les dragons bleus). Ses paroles sont de G.W. Harmssen et sa musique de Hans Hertel. La partie centrale, « en avant serrons les rangs… plein d’espoir », est empruntée au chant des soldats britanniques, Pack up your troubles in your old kit-bag, composée par Felix Powell en 1915 sur des paroles écrites par son frère, le chansonnier Georges Asaf (George Henry Powell). L’armée allemande a ensuite adopté cet air sous le titre Weit ist der Weg zurück ins Heimatland (long est le chemin du retour). Entre « Avançons sans répit » et « Et à Dieu vat », l’emprunt est fait au chant Tirol, Tirol, Tirol, du bist mein Heimatland. Enfin à partir de « Après la bataille inhumaine », on entend la mélodie du chant Steig’ ich den Berg hinauf (je gravis la montage).

Les paroles françaises ont été écrites par un volontaire engagé dans la LVF (Légion des volontaires français) en 1941. « La vieille caserne oubliée » fait référence à la caserne Borgis-Desbordes de Versailles par laquelle transitaient les volontaires avant de rejoindre le front de l’Est. Il est publié dans le Répertoire de chant choral par l’école des cadres de Cherchell en 1946. La Légion l’adopte dès le début de la guerre d’Indochine. Il figure dans les carnets des parachutistes réalisés pendant la guerre d’Algérie et se diffuse dans toute l’armée. Ses nombreux enregistrements témoignent de sa popularité chez les soldats. Il est aussi apprécié dans les mouvements de jeunesse qui ont oublié la caserne et le chantent sous le titre Souvenirs qui passent.