Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Swol majeur (G major)
Note de départ : Ré (D)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 pas/mn

  1. Para descendu dans le vent,
    Emporte ton destin : 2
    Tempêtes, ouragans, 2
    Jalonneront ton chemin 2
    Vois : le ciel est à toi,
    Mais n’oublie pas :
    La terre te reprendra
    Et sous tes pas 2
    Trembleront tes aïeux 2
    Ainsi que tous les dieux 2
    Des combats. 2
    Dieux des combats. 2 
  • Refrain
    Paras Bigeard 2
    Il faut souffrir, 2
    Savoir mourir 2
    Sur le chemin 2
    De la victoire. 2.1.2
  1. Para la route est dure,
    Surveille ses détours. 2
    Car l’aventure 2
    Te trouvera au re 2
    Va ! Ne compte sur rien :
    Tu le sais bien,
    L’avenir ne sera tien
    Que si tu tiens, 2
    Avec ceux d’autrefois, 2
    Ton regard sur la voie 2
    Des anciens. 2
    Voie des anciens. 2

Remarques

Ce chant n’a aucune carrure (séquence,généralement de 4 mesures à 2 temps) qui structure un chant. Un chant militaire doit être « carré ». d’où la difficulté ici, pour mémoriser le texte et la mélodie.Les circonstances de sa composition (voir historique) explique peut-être cela.

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Historique :

Le chant est créé en 1956 en Algérie par les Ltn Pellabot et Grillot pour la 4e Cie du 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux. C’est donc un des tout premiers chants de compagnie, car ce type de chant semble avoir été créé pendant la guerre d’Algérie au 3e RPC, sur ordre du Gal Bigeard, chef de corps à l’époque. Il devait lui plaire car c’est le seul chant cité dans son livre, Pour une parcelle de gloire, éditions Plon, 1975. Il avait pourtant disparu du répertoire des parachutistes quand il chanté d’un seul trait par Hubert Penault, du Chœur de l’UNP-Centre et ancien de la 4e Compagnie du 3e RPC, en 1958. Une version similaire avait déjà été transmise par Jacques Sache, ancien Commando de l’Air en Algérie, qui le tenait lui-même d’une figure du 3e RPC, Fernand Keller. Gérard Eiselé signale que : « Malgré de bonnes idées mélodiques, et une réelle authenticité para du texte, ce chant souffre d’un défaut majeur  : une absence totale de carrure rythmique, ce qui pourrait expliquer son oubli ». Il est donc recensé pour la première fois dans un carnet polycopié réalisé par la 4e compagnie du 3e RPC et son seul enregistrement figure sur le CD Saint Michel est de la fête (Diffusia, 2024).