Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité ; Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 96 pas/mn

(Voix 1)
Un gai luron des Flandres  1
S’en vint en Wallonie, 2.1
S’en vint,   2.1
S’en vint en Wallonie.  2.1

(Voix 2)
Pour y conter des fables,  1
Des fables de son pays,
Tira, la, la,   2.1
Tira, la, la,
Des fables de son pays.  2.1

(Voix 3)
Heureux qui peut entendre, 1
Entendre de ses chansons,
Tira, la, la,  2.1
Tira, la, la,
Entendre de ses chansons.  2.1

 Remarques

le fichier-son laisse entendre le thème en entier deux fois de suite, thème qu’il faut d’abord parfaitement connaître, en comptant bien les temps muets.

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Historique :

Apparu dans le répertoire français à la fin des années 1930, ce canon est entré dans le répertoire militaire pendant la guerre d’Algérie, d’abord chez les paras puisqu’on le trouve en 1956 dans le carnet ronéoté de la 4e Cie du 3e RPC. Sa mélodie est empruntée à la chanson populaire bavaroise, Ich bin ein kleines Wichtelein (Je suis un pauvre diable), appréciée des soldats allemands, autrichiens et belges. Les paroles françaises sont publiées en 1937 dans le recueil de chants politiques, Chansons rouges (éditions Labor, Paris-Bruxelles), et signées de la militante et auteur flamande Yvonne de Man. Un Gai Luron des Flandres appartenait au répertoire des Faucons rouges, groupe de jeunes socialistes belges. En 1938, la chanson est publiéee par Marie-Rose Clouzot pour les “Ajistes” dans La clé des champs (Centre laïque des auberges de jeunesse). Par les mouvements de jeunesse, elle se diffuse dans toute l’armée. Le canon est enregistré en 1958 par le 2e Cdo du 11e BPC sous la direction du Cne Soufflet (Musique et chants des paras, 25 cm, Président, KV 25).