Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité La bémol majeur (Ab major)
Note de départ : Mi bémol (Eb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 104 à 112 pas/mn

  1. [ Là-bas 2.1 t’en souviens-tu mon gars ?  2
    -bas, 2.1  loin du foyer là-bas,  2
    Peinant 2.1  dans la rizière,  2.1
    1ère fois L’allure fière nous chantions tout bas.
              La,la,la,la,la,la,la,la, (bis) au début en sifflant
    2e fois L’allure fière nous chantions tout bas.  2.1
  • Refrain
    Para debout, accroche et avance d’un pas,  2.1
    L’air te fouette et, comme naguère, (2.1)
    Tu sais que tous dans un même hourra,  2.1
    Nous franchirons cette sacrée portière. 2.1.2
  1. [ Demain, 2.1 tu y seras mon gars, 2
    Demain, 2.1 nous sauterons là-bas,  2
    -bas 2.1 plein d’insouciance,  2.1
    1ère fois La bonne chance toujours te guid’ra.
               La,la,la,la,la,la,la,la, (bis) au début en sifflant
    2e fois  La bonne chance toujours te guid’ra. 2.1
  1. [ Sais-tu 2.1 si tu reviens mon gars ? 2
    Sais-tu  2.1 que ceux qui sont là-bas   2
    Au loin,  2.1  sous une coupole,  2.1
    1ère fois  Une auréole toujours les veill’ra.
                La,la,la,la,la,la,la,la, (bis) au début en sifflant
    2e fois  Une auréole toujours les veill’ra.  2.1
  1. Pour terminer mélodie du couplet en sifflant.

 

Conseils d’interprétation

1) Comme il est difficile de terminer ce chant à la fin d’un couplet ou du refrain, reprendre pour conclure un couplet en sifflant et essayer de finir dans la tonalité du morceau (ici La bémol majeur) tel que l’on peut l’entendre dans la bande-son du film « le pont de la rivière kwaï » (ou dans le fichier-son du site UNP), avec une modification de la mélodie sur les 6 dernières mesures.

2) Dans les couplets il est possible de remplacer, à la fin de la 1ère reprise, les « la, la, la, la, … » par 3 temps muets : « 2.1.2 »

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Historique :

Sorti en 1957, le film Le Pont de la rivière Kwaï, réalisé par David Lean d’après le roman de Pierre Boulle, est un immense succès international dont allait profiter sa bande-son. Il popularise donc sa musique, la Marche du colonel Bogey composée en 1914 par Kenneth J. Alford, pseudonyme du Major Ricketts, un chef de musique de l’armée britannique.

Dès 1958, des paroles sont adaptées par la Compagnie portée du 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux. Elle enregistre le chant à Alger sur le disque Les casquettes sont là (25 cm, Philips Médium B 76.480 R), alors que le Colonel Trinquier a pris le commandement du régiment qui le 3e RPIMa en décembre. Sur le revers de la pochette figure la dédicace du Général Massu, commandant de la 11e DP pendant la bataille d’Alger : « L’Esprit de notre Armée, le reflet de notre Jeunesse, les garants de notre Avenir, de l’Avenir de l’Algérie Française, Écoutez-les ! »

C’est un des très rares exemple d’air anglais repris pour un chant militaire français. Il est parfois aussi connu sous le titre Para debout.