Départ pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Fa majeur (F major)
Note de départ : Do (C)
Syllabes en gras = pied gauche

  1. [ Nous sommes partis de bon matin avant le jour, ] (ter)
    La nuit était comme un four. (en chantant) ou 2.1.2
  • Refrain
    [ Gory, gory, alleluia, ] (ter)
    Bon voyage pour les paras. 2.1.2
  1. [ Longue est la route qui serpente devant nous, ] (ter)
    Mais nous irons jusqu’au but. (en chantant) ou 2.1.2
  1. [ Oui nous irons nous faire casser la gueule en chœur, ] (ter)
    Pour défendre notre honneur. (en chantant) ou 2.1.2
  1. [ Oui nous avons les traits tirés, les pieds poudreux, ] (ter)
    Mais nous reviendrons vainqueurs.(en chantant) ou 2.1.2

 

Conseils d’interprétation

A la fin de chaque couplet, on peut soit compter 3 temps muets (« 2.1.2 »), soit chanter un petit pont de 3 notes (« en chantant ») sur un mouvement conjoint ascendant avant d’attaquer le refrain

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Historique :

Le chant apparaît au début des années 1960 dans un recueil du 9e RCP, Chantons les paras. Cette indication incite à penser que le chant a certainement été transmis par les soldats du Bataillon de Corée qui avaient été en contact avec les Marines pendant ce conflit. Le Bataillon de Corée débarque à Alger le 10 août 1955. En effet, les paroles reprennent le thème du célèbre chant des parachutistes américains de la Seconde Guerre mondiale, Blood on the Risers (du sang dans les suspentes). La plus ancienne version du chant a été retrouvée dans les papiers de 1943 d’un soldat du 508e régiment d’infanterie parachutiste (508th Parachute Infantry Regiment). Les épreuves étant communes à tous les parachutistes, le thème est aussi celui du plus ancien chant des parachutistes français, En passant par la portière, créé en 1938.

La mélodie est empruntée au célèbre Battle Hymn of the Republic, le chant le plus populaire des armées de l’Union pendant la guerre de Sécession. Les paroles d’origine avaient écrites par Julia Wordhowe en décembre 1861 sur l’air de John Brown’s body dont le compositeur est peut-être Phillip Simonds dont le nom figure sur la première partition publiée. On l’attribue aussi à Thomas Brigham Bishop. C’est un des rares chants du répertoire militaire français qui soit adapté d’un air militaire étasunien. L’adaptation française fait généralement un contresens en confondant « gory » (sale, abject, immonde), conforme au texte d’origine, avec « glory » (gloire). Il est enregistré pour la première fois par les parachutistes en 1988 sur la K7, Chant du 6e RPIMa (K7, RPI 01 88).