Lettres ouvertes aux élus de la Nation

Que vous soyez chef de l’État, Ministres, Sénateurs, Députés ou Maires votre silence face aux évènements qui agitent une fois encore les rues de nos villes ne peut qu’inquiéter le citoyen que je suis, comme il inquiète la plupart des Français appartenant à la majorité silencieuse. Car vous avez été élus avec pour tâche première de protéger la Nation et d’en assurer la pérennité.

Or à quoi assistons nous aujourd’hui, si ce n’est à la mise à mal des fondements de la société française au nom d’un antiracisme véhiculé par ceux-là mêmes, dont on connaît l’antagonisme permanent des ethnies constitutives des pays d’où ils viennent, la pratique de l’excision sur leurs femmes et de l’esclavage sur les plus faibles d’entre eux. Donneurs de leçons chez Nous, mais dépourvus du moindre esprit civique chez eux, au point de refuser de prendre part au bien-être de leurs peuples, les voici qui s’arrogeraient le Droit de nous faire la leçon, de saccager nos villes, de réécrire notre Histoire et de communautariser la société française qui entend rester UNE et INDIVISIBLE.

Alors Messieurs les responsables politiques de ce pays, si vous voulez que n’éclate pas la Nation par suite de votre mutisme, face au pire danger qui menace la collectivité nationale, celui de la guerre civile, il vous faut sortir très vite de votre torpeur, et parlant d’une seule voix, la voix de la France, proclamer haut et fort qu’une minorité ne saurait faire baisser la tête de ceux qui ont construit ce pays, un pays, qui  fascine tant cette minorité,  qu’elle en déserte le sien.

Oui messieurs les responsables politiques l’heure est venue d’être à la hauteur de vos ambitions et de votre Devoir, celui de protéger vos concitoyens et leur Patrie et de remettre au pas, de force si nécessaire, ceux qui n’ont aucun Droit à détruire la France.

 

Roudeillac

GDi 2S

 

L’HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN

Moustapha Dahleb  la plus belle plume tchadienne, a écrit: 

 

L’HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA  SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN.

 

Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d’invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l’ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment. 

Ce que les grandes puissances occidentales n’ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, …ce petit machin l’a obtenu (cessez-le-feu, trêve…). 

Ce que l’armée algérienne n’a pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (le Hirak à pris fin).

Ce que les opposants politiques n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (report des échéances électorales. ..).

Ce que les entreprises n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (remise d’impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d’investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques. ..).

Ce que les gilets jaunes et les syndicats  n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu ( baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée…). 

Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu’ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n’est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d’une vie réussie. 

Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité.  

Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres. Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l’argent n’a  aucune importance. Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.  

Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.

Quelques jours seulement ont suffi à l’univers pour établir l’égalité sociale qui était impossible à imaginer.

La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme. 

Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour clôner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.

Puisse cela servir à réaliser la limite de l’intelligence humaine face à la force du ciel.

Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation. 

Il a suffi de quelques jours pour que l’Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge. 

Il a suffi de quelques jours pour que l’humanité prenne conscience qu’elle n’est que souffle et poussière. 

Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?

Rendons-nous à l’évidence en attendant la providence. 

Interrogeons notre “humanité” dans cette “mondialité” à l’épreuve du coronavirus. 

Restons chez nous et meditons sur cette pandémie. 


 

Aimons-nous vivants !