Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Ré mineur (D minor)
Note de départ : La (A)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 96 pas/mn
- Refrain
Nous sommes descendants des fiers dragons
De l’Impératrice, nos escadrons,
Vainqueurs à Austerlitz, à Iéna, La Moskowa,
Ont fait l’impossible et vont encore bien au-delà.
- Comme notre griffon, tour à tour aigle et lion,
Nous sommes soldats du ciel et de la terre ; 2.1
Parachutistes un soir, commandos le lendemain,
Les armes à la main pour suivre notre destin.
Nous irons nous battre un jour Pour l’honneur et pour l’amour
De la liberté de la Patrie. 2.1
- Ces charges que l’on empoigne, deviennent nos compagnes
Quand nous partons la nuit vers l’inconnu. 2.1
Disparaître dans les bois, la mission faisant foi.
Dans la pluie, le vent, nous restons à l’affût ;
C’est ça notre destin, c’est de vivre en clandestins :
Silence, discrétion, c’est notre but. 2.1
Conseils d’interprétation
1) Ce chant possède une forme particulière, puisque le refrain n’est, semble-t-il, chanté qu’une foi, au début un peu comme une introduction, mais rien n’empêcherait de le reprendre à la fin de chaque couplet. L’harmonie (les accords) le permet.
2) Un très grand nombre de chants militaires est construit sur une architecture rythmique précise, constituée le plus souvent de séquences de 4 mesures à 2 temps. Ces séquences, que l’on dénomme carrure, sont le plus souvent associées par deux pour former des phrases musicales de 8 mesures. Les couplets de ce chant comptent chacun 24 mesures, soit 3 phrases musicales de 8 mesures, qui chacune peut être subdivisée en 2 carrures de 4 mesures, chaque carrure correspondant à un vers. D’ailleurs si l’on compte les syllabes ou mots en gras, on voit qu’il y en a bien 4 par vers, qui correspondent aux temps forts de la mélodie. On voit tout de suite qu’il y aurait un problème avec le 2e vers qui ne compte que 3 termes en gras. C’est tout simplement pour cette raison que l’on rajoute à cet endroit 2 temps muets, le « 1 » servant de 4e temps fort. Idem pour le dernier vers. C’est pour cette raison également qu’il ne doit pas y avoir ailleurs d’autres temps muets, chose que l’on entend pourtant dans certains enregistrements.
Historique :
Le chant du 13e Régiment de Dragons Parachutistes est composé au début des années 1980 par l’écrivain et journaliste Jean-Jacques Cécile, alors qu’il servait au régiment.