Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Cadence : 88 pas/mn

 

  1. Contre les Viêts, contre l’ennemi,
    Partout où le combat fait signe, 2
    Soldats de France, soldats du pays,
    Nous remonterons vers les lignes. 2
  • Refrain
    Ô légionnaires, le combat qui commence,  2.1.2
    Met dans nos âmes, enthousiasme et vaillance,  2.1.2
    [ Peuvent pleuvoir, grenades et gravats,  2.1.2
    Notre victoire en aura plus d’éclat. 2.1.2 (bis)
  1. Et si la mort nous frappe en chemin,
    Si nos doigts sanglants se crispent au sol, 2
    Un dernier rêve : adieu, à demain,
    Nous souhaiterons faire école. 2
  1. Malgré les balles, malgré les obus,
    Sous les rafales et sous les bombes, 2
    Nous avançons vers leme but,
    daignant l’appel de la tombe. 2

 

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Le chant de tradition du 1er Bataillon étranger de parachutistes apparaît dès dès la formation de l’unité au début de la guerre d’Indochine. Comme toute la Légion à l’époque, son recrutement fait massivement appel aux anciens soldats allemands, transformant son répertoire par ces migrations musicales. Ainsi Contre les Viêts reprend  la mélodie, composée par Georg Blumensaat pour les militants de la SA, Die dunkle Nacht ist nun vorbei (la nuit sombre maintenant s’achève). Les paroles reprennent celles de Contre les Rouges, écrites sur le front de l’Est par un des soldats français engagés sous l’uniforme allemand. En effet, retrouvant chez les Viêts marxistes leur même ennemi idéologique qu’avec les Soviétiques, les légionnaires ont repris leurs chants en adaptant les paroles. Le chant est enregistré dès 1950, par un chœur du 1er REI dirigé par le capitaine Hallo, sous le titre Oh légionnaire. Le chant est publié en Indochine dans le carnet réalisé par le Père de Vesvrotte dès 1951. Il passe dans le répertoire des paras métro pendant la guerre d’Algérie. En 1958, il est enregistré par le 3e RPIMa sous le titre Malgré les balles, sur le 25 cm Les casquettes sont là (Philips, Meduim B 76.480 R). Il est publié dans le Recueil de chansons de la 11e DLI (Ateliers A. Hickel, Nancy) à la fin de la guerre d’Algérie.