Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 pas/mn

  1. C’est nous, (c’est nous) les descendants de ces guerriers d’élite : 2
    Les grands fantassins, les poilus, les marsouins, les paras, (2).1
    C’est nous, (c’est nous) les glorieux marsouins parachutistes 2
    Qui suivront toujours le chemin tout tra de leurs aînés. 2.1
  • Refrain
    Toujours le cœur content, (1)
    Joyeux et pleins d’allant, (1)
    Nous marchons fièrement (1)
    Tout en (1) chantant. (1)
  1. Clairons, (clairons) sonnez nos chants joyeux, claquez les étendards ! 2
    Pour que dans le ciel, fièrement, flottent nos trois couleurs. (2).1
    Clairons, (clairons) dans la victoire que notre joie éclate, 2
    Lorsque nous voyons les paras revenir victorieux. 2.1 

Conseils d’interprétation

1) Il est impossible, musicalement, de terminer sur le refrain. Celui-ci appelle à la reprise d’un couplet. Donc soit on ne chante le refrain qu’une fois et l’on termine sur le 2e couplet, soit on rechante le refrain après le 2e couplet, et l’on reprend le 1er couplet pour terminer . C’est cette dernière solution que l’on entend dans le fichier-son

2) 1er vers de chaque couplet : le terme entre parenthèses vient en écho et est à chanter par quelques uns seulement (les ténors ou « secondes voix »), les autres tenant la syllabe en gras précédente.

3) Dans le refrain, on note des enjambements (ou « syncopes ») sur les syllabes finales des 3 premiers vers, ainsi qu’au milieu du 4e vers (sur « en ») ; la syllabe est attaquée sur un 2e temps (ou le pied droit) et se poursuit sur le 1er temps suivant (ou le pied gauche), les « 1 » entre parenthèses qui seront marqués dans le fichier-son par la grosse caisse et non la caisse claire

 

Remarques

Si l’on compare avec la partition originale de Verdi (« Aïda »), deux temps muets avaient été rajoutés en plus des deux muets déjà écrits, à la fin des 2e vers des couplets (après « paras » et « couleurs ») ce qui ne se justifiait pas, si ce n’est dans le cadre d’une liberté laissée à tout interprète, ou pour « aérer » le chant au pas cadencé, ce qui reste toujours possible. Nous gardons ici l’écriture originale avec 2 temps muets seulement.

De la même manière des « la, la,la » sont souvent chantés à la fin du refrain, mais brise la carrure rythmique du chant. Cela reste toujours possible, mais nous garderons ici encore l’écriture originale. Ce qui laisse la carrure suivante (en nombre de mesures à 2 temps) : couplets : 6/6/6/6 et refrain : 4/4 (il suffit de compter les syllabes en gras ainsi que les « (1) » dans chaque vers, ceux du refrain se comptant par deux).

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Historique :

La mélodie est empruntée à la très célèbre Marche des trompettes tirée de l’acte 2 de l’opéra Aïda composé par Guiseppe Verdi en 1870. Le facteur d’instrument Adolphe Sax, concepteur de l’orchestre militaire en 1845, avait conçu des trompettes spécialement pour cet opéra.

Plusieurs adaptations sont écrites simultanément à la fin de la guerre d’Algérie, pour les légionnaires (Eho ! voici passer la Légion), les élèves-officiers (Les régiments d’Afrique) et les parachutistes avec Guerriers d’élite. En 2013, le parachutiste Hubert Denys, classe (67 1/C), témoigne avoir appris le chant en 1967 au 1er RPIMa à Bayonne. Toutefois cette version figure rarement dans les recueils parachutistes et n’a jamais été enregistrée.