Chant du 4e Escadron du 1er RHP

Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Do mineur (C minor)
Note de départ : Do (C)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 pas/mn

  1. Du bien les dieux en disent : 2.1
    Ils sont de Bercheny. 2.1
    “Sans pit” pour devise, 2.1.2
    France pour patrie. 2.1.2
  • Refrain
    Omnia si perdas, famam servare memento”. 2.1.2
    Omnia si perdas, famam servare memento”. 2.1
  1. En quête d’autres cieux, 2.1
    Au Tchad comme au Liban, 2.1
    Ils furent des plus glorieux, 2.1.2
    Des plus vaillants. 2.1.2
  1. Demain dans le Transall, 2.1
    Para tu partiras, 2.1
    Pour ton seul ial 2.1.2
    Tu lutteras. 2.1.2
  1. Sans pit nous marchons, 2.1
    Dignes de nos anciens ; 2.1
    Par le monde nous vaincrons, 2.1.2
    Famas en main. 2.1.2
  1. Dans la guerre et la paix, 2.1
    Les dangers de la piste, 2.1
    Tu lutteras en vrai 2.1.2
    Parachutiste. 2.1.2

 

Remarques

le refrain, (comme dans le « Kyrie des gueux ») peut être pris en canon (voir la partition), auquel cas la 1ère voix tiendra la toute dernière note jusqu’à la fin de la 2e voix.

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Historique :

En 1985, le Capitaine Capois, chef du 4e Escadron du 1er RHP demande à l’Adjudant Didier Vuillecard, chef de peloton, de reprendre la mélodie du Kyrie des gueux pour créer les paroles du chant de l’escadron. Le refrain remplace la formule liturgique originelle par la devise du régiment : Omnia si perdas, famam servare memento (Si tu as tout perdu, souviens-toi qu’il te reste l’honneur). L’auteur des paroles témoigne en 2021 des circonstances de la création du nouveau chant : « Avec plusieurs répétitions pour toucher la totalité des gens de l’escadron (salle de cinéma) et de bien définir la répartition du canon, nous nous sommes lancés dans la mise en place aux grandes couleurs avec succès (nous avions recherché la discrétion dans les répétitions, histoire de faire un peu plus d’effet). Le maître mot de l’époque, était toutefois de garder suffisamment de dynamisme dans le chant pour ne pas rappeler la sinistrose du texte original. Par chance, la devise du régiment collait parfaitement avec le refrain et donnait d’autant plus d’entrain que le “misere nostri” donnait beaucoup de poids aux rangers (et la tête basse). » Le nouveau chant est enregistré par le Major Kieger, chef de la Fanfare régimentaire, sur un 30cm édité par le régiment en 1987.