Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Ré mineur (D minor)
Note de départ : La (A)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : environ 88 pas/mn

  1. La mort chevauche à travers le pays,
    Frappant sans choix les ros, les bannis.
    Fuyez ennemis, sinon vous mourrez,
    Nous autres face à elle n’avons de regrets. 2
  • Refrain
    Faï, la, la, la,  la, la, la, la,
    Faï, la, la, la,  la, la, la,
    Ô mort qui rôde sur nos chemins.  2.1 
  1. Tremblent devant toi les lâches et les impurs,
    Car bientôt ils deviendront ta pâture.
    Nous les chargerons sans te craindre, Ô Mort,
    Car tu es notre amie, et nous vaincrons encore. 2
  1. La mort fauchant, rasant et dévastant,
    cime nos rangs, frappant les survivants,
    Mais le soir venu, nous la chanterons
    Sans rancune, car c’est un vieux compagnon. 2
  1. Un jour enfin tu viendras nous saisir,
    A testés nous s’rons fiers de partir.
    Les dieux des combats nous accueilleront,
    Alors festoierons et ripaillerons. 2
  • Refrain pour terminer
    En ton honneur,  2.1
    Ô mort qui rôdais sur nos chemins.  2.1

Conseils d’interprétation

Le 3e vers du refrain principal (« Ô mort qui rôde … ») peut se chanter comme les « la, la,la,… » précédents. Mais nous donnons dans le fichier-son, pour différencier, la voix qui monte dans l’aigu. A la charge du chef de chœur d’équilibrer ces deux voix.

Remarques

Dans les enregistrements on entend la plupart du temps des temps muets rajoutés à la fin des 1er, 2e et 4e vers des couplets (souvent 2 temps muets et parfois plus à la fin du 4e vers, et de plus il faut tenir compte du fait que le chant est quasi systématiquement pris à contre-pas, ce qui complique tout, et casse la carrure des 4 mesures à 2 temps pour les couplets). Il s’agit là de libertés d’interprétation.

Nous donnons ici la Règle, à partir de la partition originelle

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Historique :

Les paroles de ce chant ont été écrites dans les années 1970. La musique a été publiée en 1917 par Elsa Laura von Wolzogen sous le titre Der Tod reit’t auf einem kohlshwarzen Rappen (la mort chevauche un destrier noir). Elle a traduit le chant néerlandais, Vlaamse dodendans (danse funèbre flamande), écrit par L. Van de Lende en 1916 évoquant les combats sanglants dans les Flandres en novembre 1914. La mélodie est empruntée à une danse rhénane du XVe siècle.

Le chant intègre le répertoire militaire dans les années 1980 quand il est enregistré par les élèves de l’École militaire de Strasbourg (30 cm, yPartx 89.189, 1982). À la même époque et sur le même air ont été écrites les paroles de Sur cette piste et L’Ancien, qui sont plus spécifiquement parachutistes. La mort est publié, pour la première fois chez les parachutistes, dans le carnet de chants de la 4e compagnie du 8e RPIMa dans les années 1990.