Attaque du chant après 1.2.3
Tonalité : Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Syllabe en gras = temps forts
Cadence ; de 60 à 76 pas/mn
Mon Dieu, Mon Dieu, donne–moi la tourmente,
Donne–moi la souffrance,
Donne–moi l’ardeur au combat !
Mon Dieu, Mon Dieu, donne–moi la tourmente,
Donne–moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat !
Et puis la gloire au combat !
Mon Dieu, Mon Dieu, donne–moi la tourmente,
Donne–moi la souffrance,
Donne–moi l’ardeur au combat !
Mon Dieu, Mon Dieu, donne–moi la tourmente,
Donne–moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat !
Et puis la gloire au combat ! 2
Ce 2.1 dont les autres ne veulent pas, 2.1
Ce que l’on Te refuse, 2.1
Donne-moi tout cela, oui tout cela.
Je ne veux ni repos, 2.1
Ni même la santé, 2.1
Tout ça, mon Dieu, T’est assez demandé. 2
Mais donne–moi, 2
Mais donne–moi, 2
Mais donne–moi la foi, donne-moi force et courage !
Mais donne–moi la foi, donne-moi force et courage !
Mais donne–moi la foi !
Pour que je sois sûr de moi,
Donne–moi la tourmente,
Donne–moi la souffrance,
Donne–moi l’ardeur au combat,
Mon Dieu, mon Dieu, donne–moi la tourmente,
Donne–moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat !
Et puis la gloire au combat !
* * * * *
Conseils d’interprétation :
1) Attention il est impératif de bien respecter
les temps muets (les « 2.1 ») dans le passage central.
Cela n’est jamais respecté et engendre toujours
un désordre regrettable à cet endroit.
Ce 2 . 1 dont les autres ne veulent pas, 2 . 1
Ce que l’on Te refuse, 2 . 1
Donne-moi tout cela, oui tout cela.
Je ne veux ni repos, 2 . 1
Ni même la santé, 2 . 1
2) Bien compter les « Mais donne-moi »
Il y en a cinq ! On ne monte dans l’aigu
que sur le cinquième ! Pas avant.
3) Il est parfois demandé de ne chanter qu’une seule fois
la première strophe. Mais nous pensons qu’il est préférable
de la bisser. Cela permet de remettre en tête pour certains
cette prière . De plus cela permet aussi de faire entrer
la 3e voix celle des basses, les secondes voix (les ténors)
entrant au milieu de la 1ère strophe.
En 1961, l’élève-officier Christian Bernachot de la promotion EMIA Capitaine Bourgin reprend la mélodie de la Marche de la Garde consulaire à Marengo en y adaptant les paroles de la prière retrouvée sur le corps de l’aspirant André Zirnheld, tué en Lybie en juillet 1941. Dans le climat très particulier de la fin de la guerre d’Algérie avec le putsch des généraux, l’École spéciale militaire est réorganisée et les élèves issus du rang sont dorénavant regroupés dans l’EMIA. Le choix de la musique traduit leur surprise et leur attachement aux traditions historiques de l’école, liées à l’épopée napoléonienne. La Prière est enregistrée en 1962 à Rennes dans les studios de la radio régionale, par la chorale des élèves sous la direction de l’EOA Raymond Yven pour le disque de la promotion.