Attaque du chant sur le pied droit après 1.2.3
Tonalité : Sol majeur (G major)
Note de départ : Ré (D)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 96 pas/mn
- Puisqu’il nous faut vivre et lutter dans la souffrance, 2.1
Le jour est venu 2 où nous impos’rons au front, 2.1
[ La force de nos âmes, 2 la force de nos cœurs et de nos bras, 2.1
Foulant la boue sombre 2 s’en vont les Paras. 2.1 ] (bis)
- La rue appartient à celui qui y descend, 2.1
La rue appartient 2 au drapeau du régiment, 2.1
[ Autour de nous la haine, 2 autour de nous les dogmes que l’on abat. 2.1
Foulant la boue sombre 2 s’en vont les Paras. 2.1 ] (bis)
- Combien sont tombés au hasard d’un clair matin, 2.1
De nos camarades 2 qui souriaient au destin, 2.1
[ Nous tomberons en route, 2 nous tomberons ou vaincrons au combat. 2.1
Foulant la boue sombre 2 s’en vont les Paras. 2.1 ] (bis)
- La vie ne sourit qu’aux plus forts, aux plus vaillants, 2.1
L’honneur, la fierté, 2 la jeunesse sont dans nos rangs, 2.1
[ Pour nos combats, nos luttes, 2 honneur fidélité sur nos drapeaux. 2.1
Foulant la boue sombre 2 s’en vont les Paras.. 2.1 ] (bis)
- Quand tu tomberas dans la nuit, couvert de gloire, 2.1
Tes cadets viendront 2 saluer_ ta victoire. 2.1
[ Ils suivront ton exemple, 2 Ils suivront la voie que tu as tracée. 2.1
Foulant la boue sombre 2 s’en vont les Paras.. 2.1 ] (bis)
Remarques
L’une des difficultés de ce chant est son ambitus, (l’intervalle entre la note la plus basse et la note la plus haute), qui est assez important : 10 degrés (une dixième), voire plus pour les ténors, (les dites « secondes voix »), une douzième !
C’est pour cela que nous conseillons de ne pas partir trop haut, ni trop grave. La note Ré (grave) comme dans le fichier-son du site semble un bon compromis. (A titre d’exemple, c’est la note de départ du chant « Les Commandos partent pour l’aventure »).
La voix principale descend déjà au Sol grave des barytons, qui est considéré comme la note frontière dans le grave pour les voix d’homme les plus courantes et monte au Si naturel medium des ténors qui apparaît pour beaucoup aujourd’hui comme un sommet déjà difficile.
Quant aux ténors (les « secondes voix ») ils montent au Ré (4e ligne) qui est souvent, de nos jours, la note frontière dans l’aigu pour les voix d’homme.
Historique :
Mis à part quelques changements pour l’adapter aux parachutistes, ce chant reprend la version adoptée par les légionnaires au début de la guerre d’Indochine. Sa mélodie est empruntée au Panzerlied, le chant des unités blindées de la Wehrmacht pendant la 2e GM. La version parachutiste (métro) remonte à la guerre d’Algérie. Il est ensuite repris dans toute l’armée, devenant aussi le traditionnel chant de bahutage des “bazards” à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est publié dans Chantons les paras édité par le 9e RCP à la fin de la guerre d’Algérie.