Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Sol mineur (G minor)
Note de départ : Sol (G)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 84 pas/mn

  1. Était noire la nuit, était rouge le feu,
    La nation semblait à l’agonie, 2.1
    Plus de chef, plus de foi, un destin malheureux
    S’abattait sur la chère Patrie. 2.1
  • Refrain
    Les héros d’autrefois_ nous convient à leur foi :
    Fiers paras, groupons-nous en avant !  2.1
    Les héros d’autrefois_ nous convient à leur foi :
    Fiers paras, tous ensemble à l’assaut !   2.1
  1. Tous sont morts et leurs casques rouillés dans le vent
    Veillent sur mille tombes fleuries, 2.1
    Sur le route au lointain, nos chars rythment en grondant
    Le refrain de la grande Patrie. 2.1
  1. Le cri de notre histoire et la terre et les morts
    Nous appellent au combat de demain. 2.1
    Nous jurons d’être unis, nous jurons d’être forts,
    France, ton avenir est le mien. 2.1
  1. Était noire la nuit, était rouge le feu,
    C’était le moment du grand assaut, 2.1
    Coude à coude en marchant ils chantaient par lambeaux
    Le refrain de l’hymne des adieux. 2.1

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Historique :

Les paroles sont adaptées sur un chant évoquant les lansquenets allemands, Wir sind des Geyers schwarze Raufen (nous sommes les cavaliers noirs de Geyer). Le chant est écrit pour les mouvements de jeunesse et la musique composée par Fritz Sotke en 1919. La fin de la guerre d’Algérie et la migration de plus d’un million de Français d’Algérie vers la métropole, contraints d’abandonner leur terre ancestrale, va entraîner un putsch militaire qui ira jusqu’à la tentative d’assassinat du chef de l’état. Le chant est issu des mouvements politiques apparus dans ces circonstances douloureuses. Il est ensuite rapidement repris par les soldats puisqu’il figure dans le carnet de chants du 1er RPIMa, Chante para, publié en 1962. Les parachutistes du 1er RHP l’enregistrent en 1987 sur un 30 cm.