Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Mi bémol Majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 96 à 104 pas/mn

  • Je connais un petit village,
    Entou de pommiers fleuris. 2.1
    Et , près d’un joli cottage,
    Marie, Suzon sont unies. 2.1
    Et toutes deux ensemble se demandent :
    « Reviendra-t-il,  2.1  Le petit gars ? » 2.1
    Pour retrouver le vrai bonheur que chantent  
    Les prés, les bois, 2  les plaisirs d’autrefois, 2.1
    Il est parti un bon matin, 2.1
    Le long des grands chemins. 2.1
    S’il a quitsa chaumière,
    Sa Mariane et puis sa Suzon, 2.1
    C’est pour fendre la Patrie
    Car au loin tonne le canon. 2.1
    Para, le pays t’appelle
    Va rejoindre tes compagnons. 2.1
    Un jour tu reverras ta belle,
    Ta Mariane, et puis ta Suzon. 2.1

Remarques

Ce beau chant traditionnel, apprécié des parachutistes des années 50 et 60, respecte bien une carrure classique de 4 mesures à 2 temps par vers (il suffit de compter les syllabes en gras, sans oublier les syllabes muettes en gras qui se prononcent, soulignées, ainsi que les temps muets chiffrés « 1 », qui tous indiquent le nombre de temps forts, et donc de mesures, par vers).

Cependant l’enregistrement connu laisse entendre une anomalie sur les 8e et 9e vers (« les près, les bois,… ») où l’on n’entend que 3 temps forts par vers au lieu de 4.

Il manquait visiblement 2 temps muets après « d’autrefois » et « matin », chose que nous avons ici corrigée.

De plus cette correction se trouve être validée par un document filmé disponible sur le net et datant de 1953 intitulé :  « Bataillon de Choc », où l’on entend les parachutistes chanter ce chant (de 11:14 à 11:58), et un cadre scander les temps muets manquants (à contre-temps du reste).

Le présent site propose dans la mesure du possible une édition critique des chants.

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Historique :

La partition est signée de José Rémo et publiée après la Libération sous le titre de Marie-Suzon (éd. Mignon). La chanson aurait été créée en 1943 pour des unités formées d’engagés volontaires évadés de France. Elle figure avec sa partition dans un carnet de chant réalisé par Cadet-Roch-Cuisset en 1947-48 pour l’EMPA-CPI, une Ecole Militaire Préparatoire. En 1958, elle est enregistrée par les parachutistes du 3e RPC dirigés par le Chef d’escadron Lamaze (Chants de marche et de bivouac, 45 tours, Pathé, EA 202).