Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Ré mineur (D minor)
Note de départ : Ré (D)
Syllabes en gras : Pied gauche
Cadence : 96 à 104 pas/mn
- Que suis-je donc sur cette terre ? 2
Un homme qui est prêt à mourir, (prêt à mourir) 2
Un homme qu’on appelle volontaire, 2
Qui sait servir, et sait mourir, (et sait mourir). 2
Que m’importe cette vie, 2
Pourvu qu’elle serve à mon idée, (à mon idée) 2
Que m’importent toutes ces filles, 2
Que je n’ai jamais su aimer, (oui su aimer). 2
- Elle était blonde, elle était belle, 2
Et puis un jour elle est partie, (elle est partie), 2
En emportant tout derrière elle, 2
Mon cœur, mon chagrin et ma vie, (oui et ma vie). 2
Et quand je partirai en guerre, 2
Le cœur triste, toujours devant, (toujours devant) 2
Je penserai encore à elle 2
Avant d’crever pour l’régiment, (pour l’régiment). 2
- Ô femme qui est restée fidèle 2
Ecoute ce chant et réfléchis (et réfléchis) 2
Ne brise pas d’un coup de tête 2
Un amour et tout’ une vie, (tout’ une vie). 2
Pense à ce pauvre volontaire 2
Mort pour se libérer, (se libérer). 2
Pense aussi qu’il était fier__ (1).2
Et qu’c’est une femme qui l’a tué, (qui l’a tué). 2
Conseils d’interprétation
Les termes entre parenthèses à la fin des 2e, 4e, 6e, et 8e vers des couplets sont des petites reprises en écho qui remplacent des temps muets.
Si l’on ne fait pas ces petites reprises, il faut alors compter 3 temps muets à la fin de ces vers (« 2.1.2 »)
Historique :
Le chant appartient d’abord au répertoire des écoles où il est publié pour la première fois en 1994 dans le recueil de la promotion de l’EMIA Combats de Tu-lê. En fait, il est adapté d’un chant au répertoire des écoles d’officiers au début des années 1980 et connu sous le titre Le mercenaire. Car en juin 1987 une note du Gal Schmitt, CEMAT (chef d’état-major de l’armée de terre), sur la pratique du chant dans l’armée de terre, interdit certains titres dont Le mercenaire, classé dans les « Chants d’origine étrangère aux traditions républicaines ». Le changement de “mercenaire” en “volontaire” permet la diffusion du chant dans toute l’armée. Il est publié en 1996 dans le carnet de chants de la 4e Cie du 8e RPIMa.