Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Si bémol majeur (Bb major)
Note de départ : Si bémol (Bb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 pas/mn
- Nous étions trop heureux mon amie 2.1
Nous avions trop d’espoir et d’amour 2.1
[ Nous croyions nous aimer pour la vie 2.1
Mais hélas, les beaux jours sont si courts. 2.1 ] (bis)
- Le bonheur dure un peu sur cette terre 2.1
Entends-tu tout là-bas, le tambour 2.1
[ Mon doux cœur je m’en vais à la guerre 2.1
Ne crains rien jusqu’au jour du retour. 2.1 ] (bis)
- L’ennemi a franchi nos frontières 2.1
Il a pris nos maisons et nos champs 2.1
[ Pour reprendre le pays de nos pères 2.1
Il faut vaincre ou mourir bravement. 2.1 ] (bis)
- Tes baisers étaient doux à mes lèvres 2.1
Ton sourire était doux à mes yeux 2.1
[ Aujourd’hui tes larmes sont amères 2.1
Donne-moi le baiser de l’adieu. 2.1 ] (bis)
- Compagnons, si l’sort veut que je meure 2.1
Retirez cet anneau de mon doigt 2.1
[ Mon amie est là-bas qui me pleure 2.1
Dites–lui : « cette bague est à toi ». 2.1 ] (bis)
Historique :
La chanson est très populaire en Suisse sous le titre de Napoleonslied. Elle est adaptée par le Suisse R. Morax du chant allemand Ewiger Wechsel (changement éternel) ou Es kann ja nicht immer so bleiben (ça ne peut pas toujours rester ainsi). Les paroles, attribuées au dramaturge August von Kotzebue, sont inspirées des guerres napoléoniennes et la mélodie a été composée par Joseph Friedrich Hummel vers 1806. Connu dans l’armée française dès 1945, le chant est publié en 1962 dans un carnet de chants du 1er RPIMa et enregistré à la fin des années 1970 par le Groupement d’instruction du 6e RPIMa (Kiosque d’Orphée, 30 cm, LKO HIT, hors-commerce). En 1983, il avait été adopté comme chant régimentaire par le 17e RGP commandé par le Colonel Quesnot, en hommage aux six sapeurs tués dans l’attentat du Drakkar. Si ce chant est apprécié des parachutistes, il est chanté dans toute l’armée.