Les Compagnons (air allemand 2)

(Sur l’air de « Als die gold’ne Abendsonne »)

Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Do majeur (C major)
Note de départ : Do (C)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 104 à 112 pas/mn

  1. Par les monts et par les plaines,
    S’en allaient deux compagnons, (compagnons!), 2
    [ Ils chantaient à perdre haleine,
    1ère fois Trouvant qu’la vie a du bon (du bon !), 2 ] (bis)
    2ème fois Trouvant qu’la vie a du bon (du bon !). 1.2.2 
  1. L’un jouait de la guitare,
    L’autre ne jouait de rien, (jouait de rien !), 2
    [ Dans ce tier il est rare,
    1ère fois De manger quand on a faim, (a faim!), 2 ] (bis)
    2ème fois De manger quand on a faim, (a faim !).  1.2.2
  1. Cheminant ainsi sur terre,
    Nos deux joyeux compagnons (compagnons !), 2
    [ Un soir d’été arrirent
    1ère fois Près d’une vieille maison, (maison !), 2  ]  (bis)
    2ème fois Près d’une vieille maison, (maison !).  1.2 .2
  1. « Bien l’bonsoir Dame l’hôtesse»,
    Dirent nos deux compagnons, (compagnons !), 2
    [ « Notre ventre crie, détresse,
    1ère fois Depuis trois jours nous marchons, » (« marchons ! »), 2 ]  (bis)
    2ème fois Depuis trois jours nous marchons, » (« marchons ! »).  1.2.2
  1. Dametesse toute aimable,
    Fit entrer les compagnons, (compagnons !), 2
    « Asseyez-vous à ma table,
    1ère fois Vous paierez d’une chanson, » (« chanson ! »), 2  ]  (bis)
    2ème fois Vous paierez d’une chanson, » (« chanson ! »).  1.2.2

Remarques

Bien noter qu’il existe deux autres versions de ce chant, reprenant approximativement les mêmes paroles avec toutefois des différences ne permettant pas une substitution des textes. L’une reprend la mélodie du chant « Es wollt ein Mädchen früh aufstehen », (la plus connue chez les parachutistes), et l’autre, plus récente, reprend l’air du chant « Les partisans blancs » (voir les historiques).

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Historique :

Le chant s’interprète sur plusieurs mélodies et il est aussi connu sous le titre Par les monts et par les plaines. En 1938, les paroles françaises sont écrites par Pierre Jamet et publiées dans le recueil des Auberges de jeunesse, La clé des chants, sur un ancien air compagnonnique allemand. En mars 1933, Pierre Jamet avait participé à la création de la chorale de l’AEAR (Association des écrivains et artistes révolutionnaires) avec Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de L’Humanité. Il rejoint le groupe vocal les 4 Barbus en 1942. Des mouvements de jeunesse, la chanson est passée dans l’armée à la Libération, toujours avec la même mélodie, dans le Recueil de chansons de l’École d’application de l’artillerie vers 1960, puis Carnet de chants de l’armée de terre (TTA 107) en 1980.

En 1958, le 2e Commando du 11e Bataillon des parachutistes de choc adapte les paroles sur un autre air allemand, Es wollt ein Mädchen früh aufstehn (Une jeune fille veut se lever tôt) (Chants et musiques de paras, 30 cm, Président, KVP 178). La 2e Cie du 3e RPIMa l’enregistre sur le même air (Les casquettes sont là, 25 cm, Philips, Médium B 76.480 R), repris en 1962, par le 1er RPIMa (Les paras à Bayonne, 25 cm, Agorila).

En 1970, les paras de la 11e DP reprennent un air russe, À l’appel du grand Lénine ou Le Chant des partisans ou encore Les Partisans blancs (Parachutistes, 30 cm, Janeret, 2004), qui est aussi enregistré en 1993 (Chants de tradition des unités chocs et commandos, CD, 1RGCHO).