Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Mi bémol
Cadence : 88 pas/mn
- Les oies sauvages vers le Nord,
Leurs cris dans la nuit mon_tent, 2
[ Gare au voyage car la mort,
Nous guette par le mon_de. 2 ] (bis)
- Au bout de la nuit qui descend,
Voyage grise esca_dre, 2
[ L’orage gronde et l’on entend,
La rumeur des batail_les. 2 ] (bis)
- En avant vole grise armée,
Et cingle aux terres lointai_nes, 2
[ Tu reviendras mais nous qui sait,
Où le destin nous mè_ne. 2 ] (bis)
- Pour la victoire de la Légion
Avançons dans la guer_re, 2
[ Murmu_re-nous si nous tombons
La dernière priè_re. 2 ] (bis)
L’oie sauvage est un symbole des parachutistes. Lors de ses migrations, elle vole en groupe et quand elle est à terre, à l’instar des formations militaires en opération, des guetteurs veillent au repos de leurs congénères, prévenant toute agression et même se sacrifiant pour permettre l’envol du groupe.
À l’origine, ce chant appartient au répertoire des Wandervogel, des mouvements de jeunesse allemands de la fin du XIXe siècle. Wildgänse a été écrit en 1914 par Walter Flex animateur de ces jeunes en même temps que poète et écrivain. Il sera tué sur le front oriental en 1917.
L’air le plus connu a été composé par Robert Götz en 1916. Son adoption par les parachutistes est probablement postérieure à la guerre d’Algérie car son premier enregistrement est fait par l’EMIA promotion Zirnheld en 1965. Il est publié dans un recueil du 1er RCP des années 1970.
Il a ensuite été adopté comme chant de marche dans toute l’armée.