Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : La bémol majeur (Ab major)
Note de départ : Mi bémol (Eb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 104 pas/mn

  1. Sous le soleil de la terre d’Afrique 1
    Se sont formés ces nobles combattants, 2.1
    Parachutiste, vraiment soldat d’élite, 1
    Dans le plus beau de tous les régiments ! 2.1 
  • Refrain
    Des volontaires, 1 sur cette terre, 1
    Parachutiste, c’est toi le plus grand. 2.1
    Arrière, arrière, 1 troupes guerrières, 1
    Inclinez-vous devant ces combattants  2.1
    Comme la foudre, 1  parmi la poudre  1
    Ils sautent et tombent au milieu des combats 2.1
    Tout est carnage 1 sur leur passage 1
    L’ennemi fuit et ne résiste pas. 2.1
  1. Adieu biffin à la capote grise 1
    Et toi dragon au casque étincelant, 2.1
    Chasseurs, hussards, à la moustache qui frise 1
    Inclinez-vous devant ce régiment. 2.1
  1. Et l’on verra, par une nuit sans lune, 1
    A la lueur des feux de DCA, 2.1
    Ton parachute, semblable à une étoile, 1
    Glisser sans bruit pour aller au combat. 2.1
  1. Par les anciens formés, l’âme aguerrie, 1
    Ils partiront bientôt sur le chemin, 2.1
    Vers la victoire, lutter pour la Patrie, 1
    Un beau drapeau glorieux entre leurs mains. 2.1

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Historique :

Le chant est l’adaptation par les parachutistes de celui des troupes de marine, Le mousquetaire. Alors qu’ils ne constituent que deux compagnies, ces dragons de la Maison du Roi, Garde royale de l’époque, ont été popularisés par Alexandre Dumas qui profite de l’essor de l’alphabétisation (Les Trois Mousquetaires, 1844). En 1880, l’opérette de Louis Varney, Les Mousquetaires au couvent connaît un énorme succès, en France et à l’étranger. Elle peut expliquer l’identification de ce soldat mythique aux troupes coloniales, en première ligne dans l’expansion de l’Empire colonial français. On connaît une version chez les spahis dans les années 1930 et une autre à la 1re Division Française Libre en 1944.

Le chant est repris par les parachutistes dès années 1950. Le parachutiste Hubert Denys l’apprend à Bayonne en 1967 pendant ses classes au 1er RPIMa à la caserne du Château-Neuf (classe (67 1/C). Il témoigne : « Nous chantions ces chants lorsque nous apprenions à marcher au pas cadencé, lorsque nous revenions de crapahut, nous nous rendions au réfectoire ou revenions d’une sortie sur le terrain. Chaque compagnie comportait 3 sections et chacune d’entre elle avait ses propres chants ce qui occasionnait une belle cacophonie lorsque toutes les compagnies défilaient ensemble, d’autant que chaque caporal nous enjoignait de chanter plus fort que les autres (Vous dormez, bande de co….s de loups ?). Mais cela n’était pas vain car, à force d’entendre nos camarades des autres sections chanter d’autres airs, nous les apprenions aussi ce qui fait que tous les appelés de la même classe connaissaient un petit répertoire. »

Outre la prise de son de Joël Séré-Couteight (voir Marchons sans trêve ni relâche), il est enregistré en 2024 par la Chœur de l’UNP-Centre sur son CD, Saint Michel est de la fête (Diffusia).