Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Fa majeur (F major)
Note de départ : Do (C)
Syllabe en gras = pied gauche
Cadence : 76 à 104 pas/mn

  1. Loin de chez nous, 2.1.2 en Afrique, 2.1.2
    Combattait (1) le bataillon, 2.1.2
    [ Pour refaire 2.1.2 à la Patrie 2.1.2
    Sa splendeur, sa gloire et son renom. 2.1.2 ] (bis)
  1. La bataille 2.1.2 faisait rage 2.1.2
    Lorsque l’un  (1)  de nous tomba.  2.1.2
    [ Et mon meilleur 2.1.2 camarade 2.1.2
    Gisait, bles, auprès de moi. 2.1.2 ] (bis)
  1. Et sesvres 2.1.2 murmurent : 2.1.2
    Si tu re-(1)tournes au pays, 2.1.2
    [ A la maison 2.1.2 de mare, 2.1.2
    Parle-lui, dis-lui à mots très doux“. 2.1.2 ] (bis)
  1. Dis-lui qu’un soir, 2.1.2 en Afrique, 2.1.2
    Je suis par-(1)ti pour toujours ; 2.1.2
    [ Dis-lui qu’elle 2.1.2 me pardonne, 2.1.2
    Car nous nous retrouverons un jour.” 2.1.2 ] (bis)

 

Conseils d’interprétation 

1) Il est essentiel dans ce chant de bien respecter les temps muets
( les « 1 .2.1 »). Ils donnent une grande intensité dramatique. Trop souvent on entend qu’un seul temps muet, ce qui en plus casse la carrure du chant.
 

2) Sur les 3e et 4e couplets, il est aisé de développer une riche polyphonie de 4 voix. 

3) Pour plus d’intensité, le 4e couplet peut se chanter très doucement (piano), la reprise des 3e et 4e couplets  pouvant se chanter puissamment pour terminer. 

4) Le sommet d’intensité est sur le mot « Camarade », 3e vers du 2e couplet, qu’il faut chanter fortissimo.

5) 2e vers des couplets, 3e syllabe (ou mot), les voix principales doivent tenir impérativement 3 temps et demi sur la même note. Ce sont les « secondes voix » (les ténors) qui font la vocalise ascendante (par exemple sur le 1er couplet : « combattait-ait-ait—le bataillon »)

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Historique :

L’air de ce chant funèbre a été emprunté au chant de soldats allemand Fern bei Sedan (Au loin près de Sedan). Si les paroles évoquent la guerre de 1870, il ne semble pas apparaître dans les recueils militaires avant la 2e Guerre mondiale. Les paroles françaises remontent à la guerre d’Algérie et sont attribuées à l’écrivain et commando marine, Georges Fleury. Le chant se diffuse rapidement car il est enregistré pour la première fois en 1958 par le 3e RPIMa sur le célèbre 25 cm, Les casquettes sont là (Philips, Médium B 76.480 R). Il est largement repris dans toute l’armée.