Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Do majeur (C major)
Note de départ : Mi  (E)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 – 96

[ Notoku here, (2.1)
Ia kotou na(2.1.2).1
No toku alofa, (2.1)
(1re fois) Ia oi ia oe. (1.2).1 ] (bis)
(2e fois) Ia oi ia oe. (1.2).1.2  (Fine)

Teie toku here, (bis)
Teie toku alofa, (bis)
A noto mai no toe, (2.1)
Fari mai (2.1)  e  (1.2.1)
Fari mai. (2.1).2.1

Fatifati te tino, (bis)
Fatifati te kome, (bis)
Te maka takataka,(bis)
Te mana oe. (1) (bis)

Reprendre le 1er couplet pour terminer (jusqu’à « Fine »)

Traduction :

Parce que je vous aime, par tendresse, je danse.
Voici mon amour, voici ma tendresse.
Garder son calme et avancer,
Le corps en mouvement, les fesses remuant,
Les yeux grands ouverts je n’ai qu’une pensée.

Remarques

Dans son ensemble, ce très beau chant est parfaitement carré avec un carrure de 4 mesures à 2 temps par vers ou pour 2 vers, (Il suffit de compter les syllabes en gras, en gras soulignées, et les temps muets « 1 », qui représentent les temps forts, et donc les mesures).

On voit que le dernier vers de la 2e strophe (Fari mai. (2.1).2.1) ne compte que 3 temps forts. Mais en général les interprétations traditionnelles polynésiennes laissent entendre 2 temps muets supplémentaires avant l’attaque de la 2e strophe, ce qui ferait en fait 6 temps muets à compter à la toute fin de la 1re strophe, chose un peu longue que l’on n’entend pas dans les interprétations militaires. En effet les interprétations polynésiennes bénéficient souvent d’un accompagnement instrumental qui permet de « meubler » agréablement les temps muets en question.

Généralement à la fin on reprend la première strophe avec sa reprise pour terminer

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Historique :

En 1992, Tinirau Pierrot Faraire vient de créer une troupe de musique traditionnelle et il écrit No Toku Here pour sa première participation au Heiva, la fête annuelle sur l’île de Rapa en Polynésie. Son chant est un grand succès et sa troupe gagne les premiers prix en danse et en chant. En 1994, il est chanté à Tahiti pour le 14 Juillet. Durant leur service militaire, de jeunes tahitiens le diffusent en métropole et il est chanté au RIMaP/Nouvelle-Calédonie et au RIMaP/Polynésie.