Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Do mineur (C minor)
Note de départ : Do (C)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 pas/mn

  1. Para au rouge béret, 2.1
    Toi qui ente des combats, 2.1
    Donnes ta vie sans regrets, 2
    Tu es le meilleur des soldats.
    Ohé ! O ! 2
    Tu es le meilleur des soldats.
    Ohé ! O ! 2.1
  1. Coif du sang des anciens, 2.1
    Respecte ceux qui sont morts, 2.1
    Ceux qui ne possédaient rien 2
    Mais qui n’en étaient que plus forts.
    Ohé ! o ! 2
    Mais qui n’en étaient que plus forts.
    Ohé ! o ! 2.1
  1. Si un soir tu es triste et las, 2.1
    Regarde vers le haut des cieux, 2.1
    Tu y verras des paras, 2
    Chantant leurs hymnes glorieux.
    Ohé ! O !  2
    Chantant leurs hymnes glorieux.  
    Ohé ! o ! 2.1
  1. La mort surveille tes pas, 2.1
    La mort qui n’aura de cesse, 2.1
    Quand t’étreignant dans ses bras, 2
    Pour elle n’aie pas de faiblesse.
    Ohé ! O ! 2
    Pour elle n’aie pas de faiblesse.
    Ohé ! o ! 2.1
  1. Si tu dois lui appartenir 2.1
    Afin d’accomplir ton devoir 2.1
    Alors laisse toi engloutir, 2
    Dans son domicile sombre et noir.
    Ohé ! O !  2
    Dans son domicile sombre et noir.
    Ohé ! O ! 2.1

 

Remarques

Selon des témoignages vocaux datés des années 50 en notre possession, il semble que les « ohé ! Ohé ! » soient un ajout tardif, sympathique, mais qui a pu nuire à la carrure générale du chant.

Par ailleurs le contre-pas systématique sur un tel chant, avec anacrouse (levée, donc normalement attaque pied droit et non gauche) a compliqué cette carrure générale. On voit bien qu’il manque un quatrième temps fort sur le 3e vers des couplets, que l’on peut rajouter certes (un « 1 »), mais dans ce cas il faut en rajouter deux (donc en tout 3 temps muets : « 2.1.2 ») car le 4e vers s’attaque lui sur un temps fort et non une levée, et au final on a un temps forts de trop après le dernier « Ohé ! ».

Rappelons quand même que le minimum pour un chant militaire serait d’être « carré ».

Cela montre bien le flou et l’approximation  dans notre répertoire que la politique de ce site tente, quand cela est possible, de corriger.

Il n’en reste pas moins que l’on est en présence d’un très beau et authentique chant parachutiste.

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Historique :

Suivant le témoignage de Gaston Presse (BP 162 516), Para au rouge béret se chantait à Tarbes au 1er RHP en 1957. Il est publié dans les carnets de chants de l’époque (Chantons les paras, 9e RCP, Chants de la 11e DLI). Il est aussi titré Ohé, ohé, car il se chantait sur deux airs différents. Au Congrès de l’UNP de 2014, il est interprété par le Père Jean-Paul Argouarc’h (BP 255 191) devant le Chœur de l’UNP qui peut ainsi le transcrire et le sauver de l’oubli. Ancien du 13e RDP (66/2C), le Père l’avait appris en 1966. Il est enregistré en 2019 par le Chœur de l’UNP-Centre (Hommage à nos soldats, CD, Diffusia 51039).