Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Fa majeur (F major)
Note de départ : Do (C)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 76 pas/mn

1 – C’est nous (2.1) les descendants des giments d’Afrique  2.1
Les chasseurs, les spahis, les goumiers. (2.1).2.1
Gardiens (2.1) et défenseurs d’empires magnifiques  2
Sous l’ardent soleil, chevauchant sans répit Leurs fiers coursiers. 2.1

  • Refrain 1
    Toujours prêts à servir (1)
    A vaincre ou à mourir (1)
    Nos cœurs se sont unis (1)
    Pour la (1) Patrie  (1)

2 – Trompettes (2.1) au garde à vous sonnez, sonnez à l’étendard  2
Pour que dans le ciel fièrement montent nos trois couleurs.  2.1
Le souf– (2.1) -fle de la France anime la fanfare, 2
Et met à chacun, un peu d’air du pays, au fond du cœur.  2.1

  • Refrain 2
    C’est notre volonté (1)
    De vaincre ou de lutter (1)
    De consacrer nos vies (1)
    A la (1) Patrie ! (1)

3 – La piste (2.1) est difficile et toujours, nous, appelle  2
Par les monts pelés de Taza, de Ksar’s souh, de Midelt  2.1
L’élan (2.1) de Bournazel vers le Tafilalet   (2.1).2
Sur les Ksours ralliés, plantera fièrement nos trois couleurs. 2.1

  • Refrain 1
    Toujours prêts à servir (1)
    A vaincre ou à mourir (1)
    Nos cœurs se sont unis (1)
    Pour la (1) Patrie  (1)

Reprendre un couplet pour terminer

Conseils d’interprétation

1) Il est impossible, musicalement, de terminer sur le refrain. Celui-ci appelle à la reprise d’un couplet. Donc soit on ne chante le refrain que deux fois et l’on termine sur le 3e couplet, soit on rechante le refrain 1 après le 3e couplet, et l’on reprend le 1er couplet pour terminer . C’est cette dernière solution que l’on entend dans le fichier-son

2) Dans le refrain, on note des enjambements (ou « syncopes ») sur les syllabes finales des 3 premiers vers, ainsi qu’au milieu du 4e vers (sur « la ») ; la syllabe est attaquée sur un 2e temps (ou le pied droit) et se poursuit sur le 1er temps suivant (ou le pied gauche), les « 1 » entre parenthèses qui seront marqués dans le fichier-son par la grosse caisse et non la caisse claire

3) Sur les 1er et 3e vers des couplets, les termes du début peuvent être chantés en écho par quelques voix seulement (« C’est nous (c’est nous) ») ou bien on remplace l’écho par deux temps muets : (« C’est nous (2.1) »). Ce sera le cas dans le fichier-son.Enregistrer

 

Remarques

Ce chant, chanté à la 2e Compagnie du 8e RPIMa, est pris très lentement selon une mode récente (environ 74 pas/mn).

Etonnamment, ce n’est pas la partie de 1ère trompette du fameux thème d’ « Aïda » qui est utilisée ici pour la mélodie principale, mais bien la partie de 2e trompette, (ainsi chantée au 8e RPIMa),sans que l’on en sache la raison. Ce qui en fait un tout autre chant.

Curieusement, la partie de 1ère trompette peut alors servir de « seconde voix » (en petites notes dans la partition téléchargeable sur le site)

Le nombre de pieds dans les vers peut varier d’un couplet à l’autre, ainsi que les temps muets ! Ce qui explique la variation du nombre de certains temps muets selon les couplets.

Les paroliers ont dû oublier un terme dans le 2e vers du 1er couplet, ce qui explique la nécessité de le remplacer par des temps muets pour conserver la carrure rythmique du chant et l’anomalie d’avoir 7 temps forts sur le 1er vers (au lieu de 6) et 5 temps forts sur le 2e vers (au lieu de 6).

On retrouve un peu le même problème sur le 3e vers du 3e couplet où il faut rajouter des temps muets pour conserver la carrure rythmique  du chant.

Une vidéo qui circule sur le net (plus d’un demi-million de vues), montre la 2e Compagnie du 8e RPIMa entonnant avec brio ce chant et rajoutant de nombreux temps muets. Il s’agit d’une liberté d’interprète, lorsque l’on souhaite par exemple « aérer » un chant. Cependant nous donnerons ici la Règle, en respectant la carrure présente dans la partition de Verdi. Liberté donnée ensuite à chacun de faire comme il l’entend.

Cela illustre bien la difficulté de transformer un air classique mondialement connu en un authentique chant militaire. Les carrures des couplets ne sont ainsi pas toujours superposables

Télécharger la musique

Télécharger les paroles

Télécharger la partition

Historique :

La mélodie est empruntée à la très célèbre Marche des trompettes tirée de l’acte 2 de l’opéra Aïda composé par Guiseppe Verdi en 1870. Le facteur d’instrument Adolphe Sax, concepteur de l’orchestre militaire en 1845, avait conçu des trompettes spécialement pour cet opéra.

Plusieurs adaptations sont écrites simultanément à la fin de la guerre d’Algérie, pour les légionnaires (Eho ! voici passer la Légion), les élèves-officiers (Les régiments d’Afrique) et les parachutistes avec Guerriers d’élite.

Le chant est très apprécié dans toute l’armée, publié et enregistré à de nombreuses reprises. D’après un témoignage, il est repris dans la version Régiments d’Afrique par la 2e Compagnie du 8e RPIMa.