Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Mi bémol majeur (Eb major)
Note de départ : Si bémol  (Bb)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 96 pas/mn

  1. Tes anciens ont souffert sur la piste
    Comme des chevaliers et des preux. 2.1
    En ton cœur sois le parachutiste
    Prêt toujours à faire aussi bien qu’eux. 2.1 
  • Refrain
    Car il faudra para, Car il faudra para, 2
    Encoudre  2.1 par le poignard et par la poudre,  2.1
    “Rien ne saurait  t’émouvoir“,  2.1
    Para  2 rude parachutiste,  2
    C’est ta loi   2  dans les dangers de la piste,  2.1
    « Rien ne saurait  t’émouvoir ».  2.1
  1. Ton chemin sera toujours la piste
    Dans la nuit la chaleur ou le froid, 2.1
    Où sans cri tombe un parachutiste
    Piste sans fin toujours devant toi. 2.1
  1. Si tu dois en finir sur la piste
    Que ce soit en beau comme ceux 2.1
    Qui sont morts en vrais parachutistes
    Comme des chevaliers et des preux. 2.1

Conseils d’interprétation

Concernant les finales des 1er et 3e vers des couplets, ainsi que dans l’avant-dernier vers du refrain, il y a (comme dans bien d’autres chants militaires), deux manières de faire (la première étant celle préconisée par le commandant Lamaze) :

 

Remarques

Si la carrure des couplets est parfaite, 4 mesures à 2 temps par vers (chacun comptant bien 4 temps forts : syllabes en gras + les chiffres « 1 », sans oublier les syllabes muettes soulignées comme dans « piste »), il n’en est pas de même pour le refrain, où la carrure n’est pas déterminable, avec un nombre aléatoire de temps forts. Cela peut expliquer les nombreuses variations de rythme que l’on entend à cet endroit dans les différents enregistrements existants.

Nous avons ici, dans le refrain, respecté la « carrure » donnée par le commandant Lamaze dans  l’édition de son carnet « Chants, Chansons, Chœurs de l’armée française », édition Chiron, Paris, 1961.

Rappelons qu’il est préférable qu’un chant militaire soit « carré », c’est à dire respecte une carrure claire, le plus souvent des séquences de 4 mesures à 2 temps.

 

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Historique :

Le chant est composé le Chef d’escadron Jean Lamaze, probablement à la demande du Ltn-Col Bigeard, chef de corps du 3e RPC à sa transformation en régiment en novembre 1955. Il est enregistré en 1957 sous la direction du CE Lamaze (Chants de marche et de bivouac, 45 tours, Pathé EA 202) et publié en 1961 dans le recueil de chants qu’il réalise (Chants, chansons et chœurs de l’armée française, éd. Chiron, 208 pages). Lamaze est instructeur à l’école de Cherchell (1946-1958) où il publie un carnet de chants avec une méthode de chant choral qui sera reprise, sans s’implanter dans l’armée. Malgré ses qualités, Rien ne saurait t’émouvoir ne reste pas le chant régimentaire du 3e RPC. Il est remplacé par Être et durer, un autre chant créé par les paras du régiment qui reprend la devise régimentaire.