Attaque du chant pied gauche après 1.2.3.4
Tonalité : Sol majeur (G major)
Note de départ : Ré (D)
Syllabes en gras : pied gauche
Cadence : 96 à 104 pas/mn
- Sur la route, 2.1 près d’un vieux chêne, 2.1.2
Deux paras (1) sont là postés, 2.1.2
[ Ils écoutent, 2.1.2 sur la route, 2.1.2
Un coup part, l’un d’eux tombe frappé. 2.1.2 ] (bis)
- Mon village, 2.1 aux frais ombrages, 2.1.2
Où m’attend (1) ma bien-aimée, 2.1.2
[ Sous les roses 2.1.2 fraîches écloses 2.1.2
Elle attend le retour espéré. 2.1.2 ] (bis)
- Sur la route 2.1 près d’un vieux chêne, 2.1.2
Un para (1) est là posté, 2.1.2
[ Il découvre, 2.1.2 il retrouve, 2.1.2
Le souvenir de tout son passé. 2.1.2 ] (bis)
- Dans l’orage, 2.1 malgré notre âge, 2.1.2
Nous saurons (1) nous imposer, 2.1.2
[ Les rafales 2.1.2 et les balles, 2.1.2
Ne pourront jamais nous arrêter. 2.1.2 ] (bis)
- Sur la route 2.1 près d’un vieux chêne, 2.1.2
Un para (1) est là posté, 2.1.2
[ Il veut croire 2.1.2 que la gloire, 2.1.2
Ne permet pas le moindre regret. 2.1.2 ] (bis)
- Camarades, 2.1 vieux camarades, 2.1.2
Si la mort (1) frappe en chemin, 2.1.2
[ La victoire 2.1.2 et la gloire 2.1.2
Resteront toujours entre nos mains. 2.1.2 ] (bis)
Le chant est créé par les parachutistes du 3e RPC sur l’air de Fern bei Sedan que l’on retrouve dans Loin de chez nous et En Algérie, autres chants du même conflit. Chef de corps du 3e RPC (1955-1958), Marcel Bigeard renouvelle le répertoire en demandant la création de nouveaux chants à ses paras (voir l’historique du chant Para descendu dans le vent). Il figure dans le carnet de chant ronéoté en 1956 pour la 4e Cie du 3e RPC, puis dans Chantons les paras édité par le 9e RPC juste après la fin de la guerre d’Algérie. Il est enregistré en 1958 par le label Président sur le 45 tours Chants des paras 1 (Président, PRC 103).