Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité :Fa majeur (F major)
Note de départ : La (A)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 88 à 96 pas/mn

  1. Te sitima, siona faka galo (2.1)
    Ave ai sioku foi loto (2.1)
    Kae au nofo mote gaasi sino (2.1)
    Fakamanatu nai au mamio.  (2.1)
  • Refrain
    [ (Solo) Fakapo, (Tutti) fakapo
    (Solo) Mole ke Galo, (Tutti) mole ke galo
    Uwallissi mote vaha mamao. (2.1) ] (bis)
  1. Alula tagata ote kele (2.1)
    Kae au nofo o manatui koe (2.1)
    Mo ona tagata mo ona fafine (2.1)
    Ite aho mote po fulipe (2.1)
  1. Te sitima talitali mai he (2.1)
    Kae fai ko haku tauine (2.1)
    Kae fai ko haku tauine (2.1)
    Ki sioku mokopuna vavae. (2.1)

 

  • Traduction :
    1. Le bateau en s’éloignant
    Emporte mon cœur.
    J’aurais juste l’image de ton corps
    En souvenir de notre amitié.

 

  • Refrain
    [ (Solo) Jamais, (Tutti) jamais
    (Solo) Je n’oublierai, (Tutti)  je n’oublierai
    Wallis mon pays lointain. ] (bis)
  1. (traduction actuellement indisponible)
  1. Le bateau attendra
    Que je puisse faire Mes adieux
    Que je puisse faire Mes adieux
    A toutes les filles de mon pays.

 

Remarques

On entend souvent les paroles du 1er couplet tronquées, avec les deux premiers vers bissés alors que l’on a quatre vers différents dans la chanson traditionnelle.

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Historique :

Considéré comme un chant de tradition polynésien, il emprunte en réalité sa mélodie à un célèbre titre, Heimatlos (sans-abris), créé en 1957 par le chansonnier et acteur autrichien, Freddy Quinn. Il l’interprète dans le film du même nom sorti l’année suivante. Sa chanson est reprise par les marins allemands, pouvant expliquer ainsi son entrée dans le répertoire des îles du Pacifique sous le titre Te sitima. avec des paroles nouvelles. Par cet intermédiaire, cette version est introduite dans les chant militaires français au milieu des années 1990 par les légionnaires (DLEM) et les marsouins (RICM). Ces pérégrinations illustrent la porosité des traditions orales.